Box de Little Ebony

L'été... ah l'été... Il fait chaud, il fait beau, les oiseaux chantent et le soleil brille... Que demander de plus, surtout quand on travaille dans l'académie la plus prestigieuse d'Angleterre ? Je dirais... rien, sauf peux-être monter à cheval. Et bien alors tout est parfait pour notre amis Andrew... Enfin tout serait parfais s'il n'avait pas sa rupture encore en tête. Il essaye d'oublier en travaillant avec ce qu'il aime le plus au monde, les chevaux. Ce n'est pas un très grand cavalier, mais il se fait plaisir avec ce qu'il fait et c'est le principal. Ce matin, alors que tout était tranquille, le vétérinaire e l'académie reçu un SMS de la part du directeur de Willow Stable qui lui disait qu'on lui avait attribué un certain Little Ebony des Chouans, un fils de champion qui aurait put faire des merveilles sans la chute de sa cavalière. Le jeune homme s'était donc habillé comme il fallait, un pantalon d'équitation brun ainsi qu'un T-Shirt lâche beige. Il n'avait pas l'intention de le monter, mais déjà de le découvrir en le longeant ou en le lâchant. Il n'était pas expert mais savait quand même monter à cheval. Il ne baissait jamais les bras et c'est ce qui faisait sa poigne et son métier.

Il entra donc dans les écuries, allant chercher sa boîte de pansage ainsi qu'une carotte. Puis, il se dirigea vers le box de son nouveau cheval. Il allait sûrement changer des mustangs sauvages de son père... quoique... la patience qu'il faudrait pour gagner sa confiance serait sûrement la même, mais de ce côté là, il était armé jusqu'aux dents.

« Little Ebony ! »

Placé devant sa porte, qu'il n'avait pas encore ouverte, le vétérinaire prévenait le jeune champion de sa présence pour ne pas le surprendre. Sa voix était douce et calme, rassurante. Quand il fut sur que le Welsh l'eut remarqué, il ouvrit la porte et se mit dans l'ouverture, attendant un signe de la part de l'étalon. Il ne lui imposait pas sa présence.

Andrew attendit que Little Ebony se retourne. Il avait tout son temps, surtout pour les chevaux. L'équitation, c'était comme un escalier, quand on loupait une marche, on tombait. Et de ce côté, il avait toujours été attentif, il avait toujours été respectueux des équidés, toujours patient. Dès qu'ils faisaient un pas, il félicitait. C'était à force de petits détails comme ça qu'on arrivait à avoir des chevaux excellents et qui avaient confiance en leurs cavaliers... Sauf que beaucoup ne comprenaient pas. Là, il avait à faire à un étalon. Ce n'était pas une première, il en avait débourré plus d'un. Et d'après ce qu'il avait compris, ce serait un peu pareil avec Ebony, un redébourage. Il fallait donc qu'il soit encore plus patient qu'il ne l'était déjà. Quand l'entier fit un pas, ce n'était qu'un petit, mais c'était déjà ça, le vétérinaire lui parla.

« C'est bien Ebony. »

Il resta devant la porte, sans bouger, laissant le Welsh s'habituer à lui, à sa présence. Il ne le brusquerait pas. Du temps il en avait, et c'était toujours à la première approche que tout se traçait. Quand il lui parlait, sa voix était douce et calme à la voix, dans le but de rassurer l'étalon et de lui signifier qu'il n'était pas un danger.

Andrew resta, non pas Stone, mais immobile. Il attendit une manifestation de l'entier qui ne tarda à venir. Cela devais faire un bail qu'il n'avait pas été sortit à en juger par son envie de se défouler, même s'il était connu pour être un cheval vif. Le vétérinaire le brosserait après l'avoir lâché, c'était plus pratique et pour le cheval, et pour lui. Il sortit donc prendre son licol qui était devant la porte et il s'avança vers Ebony.

« Je vais aller te lâcher bonhomme, ça te fera du bien. »

Il se mit à côté de l'étalon et lui plaça le licol avec douceur mais fermeté. Il fallait qu'il comprenne qu'il ne lui ferait pas de mal mais qu'il ne se laisserait pas marcher sur les pieds pour autant. Une fois le licol bouclé, il sortirait du box, la longe mi-longue pour laisser de la liberté au cheval mais restant tout de même sur ses gardes pour qu'il ne le dépasse pas ou ne manque pas de respect envers le vétérinaire. Il se dirigeait énergiquement vers le manège afin de laisser au Welsh le soin de faire exploser son surplus d'énergie.